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Ce livre est un guide sur la manière de se rendre dans l’espace extra-atmosphérique proche, en orbite ou plus loin dans le cosmos sans polluer l’atmosphère et aggraver l’urgence climatique sur Terre.
Une lecture essentielle pour tous les passionnés de l’espace, les spécialistes de mission, les ingénieurs spatiaux, les aéronautes, les astronautes, les cosmonautes, les taïkonautes, les responsables d’agences spatiales, mais aussi les sceptiques de l’espace, les aérostiers, les scientifiques du système Terre, les historiens de la natureculture, les écologistes, les militants du changement climatique, les synergistes, les astronautes autonomes… et tous les habitants de la planète Terre.
Rédigé par des scientifiques, des ingénieurs, des artistes, des curateurs et des spécialistes culturels de l’exploration spatiale, ce livre vous fera changer d’avis sur la manière dont nous pourrions diriger notre vaisseau spatial Terre et voyager vers la Lune, les planètes, les étoiles et au-delà, de manière durable.
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Avec Wikifémia – Langue, genre, technologies, Roberte la Rousse se livre à une mise en récit critique de Wikipédia, actrice majeure de la production et de la diffusion des connaissances, mais aussi miroir grossissant de la société.
Dans cet ouvrage précis et incisif, Roberte la Rousse nous présente des biographies de femmes remarquables : des suffragettes aux femmes qui ont bravé l’interdiction de porter des pantalons, des calculatrices humaines aux développeuses de jeux vidéo, des gynécologues du Moyen Âge aux écrivaines de science-fiction d’aujourd’hui. Ces récits s’organisent autour de fragments d’articles de Wikipédia commentés sous la forme de notes critiques, et dans une langue qui subvertit les discours dominants. Roberte la Rousse a conçu le projet radical d’abolir le genre dans la langue et s’exprime « en française », c’est-à-dire entièrement « à la féminine ».
Une seconde partie propose une réflexion sur la nécessaire démasculinisation de la langue et des savoirs et présente des ripostes féministes.
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Le collectif RYBN.ORG traque les manifestations physiques et concrètes de la finance offshore dans les territoires sur lesquels elle opère. Empruntant les stratégies radicales de l’extra-disciplinaire, cet ouvrage collectif qui rassemble les écrits de vingt-et-un artistes, hackers et philosophes, dresse l’inventaire des mutations les plus récentes du capitalisme offshore. De la politique des proxys à l’extractivisme spatial et à la marchandisation des communs, en passant par la citoyenneté par investissement et le marché de l’art, tout nous indique que la «gouvernance offshore» est devenue la norme, qu’elle est le capitalisme globalisé.
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Dans son livre, Emilie Noteris propose une approche queer pour réparer les binarismes qui abîment le monde et les relations que nous entretenons avec lui et les autres – elle regarde du côté de la culture populaire, du cinéma américain et des séries télé pour re-pe/anser le dualisme sexe-genre, examine la philosophie contemporaine pour dépasser l’opposition nature-culture et expérimente dans la forme même de son essai la réarticulation entre théorie et fiction.
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Théoricien, activiste, artiste, Tetsuo Kogawa est une figure incontournable des arts sonores et radiophoniques, il contribue depuis le début des années 1980 à une réflexion radicale sur la communication et les médias. Beaucoup ont profité des fruits de ses recherches et parfois sans le savoir : ses créations électroniques et ses textes ont tant été partagés, repris ou commentés qu’ils ont contribué à alimenter la culture commune de la génération actuelle des expérimentateurs sonores et des hackers, des penseurs de la radio, des médias et des mondes numériques.
Avec Akiba, son dernier livre, il revient sur son itinéraire d’enfant passionné d’électronique dans le Tokyo de l’après-guerre, témoigne de son expérience au sein du mouvement des radios libres japonaises, et raconte l’invention d’un nouvel art des ondes électromagnétiques : le « radio-art »…
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La biodiversité cinématographique n’a jamais été aussi riche : parce que la technique le permet, parce que la panique y oblige, le bestiaire s’est étendu, animaux sauvages, de rente ou de compagnie, dans les documentaires et les fictions, à Hollywood, en France et ailleurs. Libérés du carcan de l’anthropomorphisme, reconsidérés par les nouvelles théories animalistes, ils ont cessé de n’être que machines à spectacle ou matière à métaphores. La critique se devait d’accompagner cette apparition de masse, à l’oeuvre entre autres chez Steven Spielberg, Alejandro Inarritu, Andrea Arnold ou Alain Guiraudie. Pour retrouver les animaux, il faut revoir leurs films. De L’Odyssée de Pi aux Saisons, de Hatari! à Star Wars, de Koko le Gorille qui parle à Zootopie, de Petit Paysan à Toni Erdmann, Paterson, Elle… Jungles, abattoirs, océans, parcs à thèmes : ils sont partout, territoires inexplorés des Animal Studies à venir.
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Avec les soixante-douze clés de ce dictionnaire, Konrad Becker cherche à déverrouiller les portes de la réalité stratégique :
sa construction au fil des siècles, son imposition furtive et violente, son maintien imbécile et laborieux, ainsi que sa dissolution et sa destruction par ceux qui ne peuvent plus la supporter.
Nous dévoilant les modèles communicationnels de systèmes fantasmagoriques, Becker oscille au fil des pages de cet ouvrage entre le manuel de guerre psychologique de tradition millénaire, le traité occulte de démonologie contemporaine, le samizdat d’évasion psychique, l’essai de philosophie politique assertive et le guide stratégique pour petites unités résistantes et agents autonomes d’intelligence culturelle dans les guerres impériales de l’information. Patiemment, il défait et révèle les opérations de la machine complexe qui tente de recréer nos propres perceptions, affects et expressions. Pourtant, contrairement à ces systèmes que Becker imite et déploie si habilement, ses clés ont la grâce de se dissoudre immédiatement dans l’air, tout en révélant durablement les écrans de fumée et les jeux de miroirs qui semblaient leur donner leur substance.
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Nouvelle édition augmentée 2017
Croyance, magie et illusion croisent dans cet essai les sciences et les technologies. Par l’étude de textes anciens et d’événements historiques, l’observation de développements scientifiques et techniques contemporains, ou la mise en perspective d’éléments de la culture savante, artistique ou populaire, l’auteure montre comment l’imaginaire et la fiction se mêlent à la rationalité et à l’ingénierie pour engendrer le monde technologique actuel. Et que c’est cette hybridation de deux espaces de pensée réputés irréconciliables qui permet l’actualisation dans des objets technologiques de ce qui était fantasmes d’occultistes. Elle postule également que c’est le résultat de choix idéologiques, politiques et économiques dont on doit reprendre la genèse pour comprendre les processus de société à l’œuvre aujourd’hui et la puissance de contrôle théorisée par les philosophes magiciens dès le XVIe siècle.
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Manuel de survie cognitive dans le désordre informationnel du nouveau siècle.
Konrad Becker analyse les processus de manipulation du flot croissant d’informations dans un contexte d’expansion de l’économie de l’attention, il se penche sur la création de valeur sur les marchés de la captation de l’attention. Becker nous relate ainsi les opérations à grande échelle pour gérer l’opinion publique, pour susciter des motivations psychologiques téléguidées et pour créer du consentement ou influencer le choix de diverses politiques.
Un guide de survie dans une époque où le « maintien de la paix culturel » passe par la maîtrise des sciences de l’esprit. Un encouragement à penser une « écologie de l’esprit ».